Le Gnomon

3 EXPOSITIONS

Oliver Garraud
Didier Mencoboni
Première, 29e édition

du 22 octobre au 2023 au 14 janvier 2024

Olivier Garraud

 
L’univers dans lequel Olivier Garraud déploie son imaginaire est quadrillé, délimité et en noir et blanc. Du dessin A4 à celui sur les murs, ses compositions manipulent les signes, entre le poétique et le politique, dans une série débutée en 2016 : L’office du dessin.
L’Office du dessin est une série protocolaire qui implique l’utilisation systématique de papier bristol à petits carreaux, d’un crayon acrylique noir, d’une règle et, selon les besoins, d’un compas. Ce faisant, la matrice du papier quadrillé et les outils induisent une synthèse géométrique à ses dessins et offre ainsi une cohérence graphique à l’ensemble de la série. Si L’Office du dessin, dans son principe, peut s’apparenter à un jeu de construction dessiné, l’intérêt de ce projet – au-delà des questions esthétiques liées à son protocole – consiste à interroger notre époque et notre société.
Le public est invité à découvrir ce qui se cache « derrière les carreaux ».

Né en 1983 à Machecoul, il vit et travaille à Nantes - www.oliviergarraud.com
Il est représenté par la galerie Modulab, Metz.

Didier Mencoboni

 
Les compositions colorées et abstraites de Didier Mencoboni sont le fruit d’une réflexion sur l’occupation de l’espace. La couleur cherche ainsi continuellement à s’extraire du cadre du tableau pour aller s’infiltrer dans l’espace environnant.
Son oeuvre est avant tout abstraite, elle est constituée autant de petits formats que de grands et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu, le miroir, voire le plexiglas et d’autres matériaux.
Parallèlement à l’ensemble des diverses formes que prend le travail, une série intitulée …Etc… et débutée en 1988, se développe à l’infini, insaisissable par sa quantité, elle est à ce jour composée de 2 400 tableaux. Tel un journal pictural, elle inscrit la peinture dans la durée, enregistre à sa manière le temps, le sien.
D’une série à l’autre, l’oeuvre se nourrit des techniques et des rencontres en s’appuyant sur leurs spécificités, qu’il s’agisse de la peinture à l’huile, à l’eau ou à la feuille d’or, chaque série est une réponse aux particularités des matériaux.

Né en 1959 à Guingamp, il vit et travaille à Ivry sur Seine - www.mencoboni.com
Il est représenté par la galerie Éric Dupont, Paris.

Première, 29ème édition

https://www.cacmeymac.fr/expositions/Premi%C3%A8re29e%C3%A9dition-838
Ce rendez-vous annuel propose de découvrir le travail d’une sélection de jeunes diplômés de l’année des écoles d’art partenaires.
Depuis 1995, le Centre d’art contemporain à Meymac propose chaque automne, à une sélection de six à dix jeunes artistes diplômés de l’année des écoles d’art de Angoulême-Poitiers, Bourges, Clermont-Ferrand et Limoges, d’exposer leur travaux (souvent pour la première fois) dans un espace institutionnel. Accompagnée d’un texte critique
édité pour l’occasion, chaque cession permet de prendre acte des préoccupations qui émergent chez les jeunes artistes, toutes disciplines confondues.

La sélection est réalisée, cette année, par Caroline Bissière et Jean-Paul Blanchet, accompagnés de Jean-Philippe Rispal auprès des diplômés de dernière année et qui ont postulé au programme «Première».
C’est ainsi que Elliot Barthez, Anatole Chartier, Yéva Dalle, Théodore Deleplace, Victor Geny, Morgane Jouvencel, Daphné Kaincz, Camille Krim, Fantine Lacroix, Florian Lecesve, Théo Levillain présenteront leur travaux et
performances à partir du samedi 21 octobre.

À SUIVRE
Calendrier de l’Avent : Lucien Murat

 

Depuis  2005,  l’Abbaye  Saint  André  –  Centre  d’art  contemporain  participe  à  l’effervescence  qui précède les fêtes de fin d’année en proposant à un artiste d’envergure internationale de transformer l’une des façades du bâtiment en un    
calendrier de l’Avent monumental.
Du 1er décembre 2023 au 7 janvier 2024, le calendrier de l’Avent sera visible en totalité sur la façade  et éclairé de 17h à 23h. Du premier soir de l’avent jusqu’à Noël, à la tombée de la nuit, une nouvelle fenêtre sera divulguée.
 

LE PROJET 2023

Dans le projet imaginé par Lucien Murat pour le Calendrier de l’Avent de cette année, la façade du Centre d’art de Meymac devient la vitrine d’un cabinet géologique du futur où le regardeur est ainsi confronté au enjeux de notre présent.
En s’inspirant des images créées par  l’IA (Intelligence Artificielle), l’artiste réalise un polyptique composé de  six peintures, formant un grand paysage.
Chacune  d’elles  est  composée  de  patches  en  relief  couverts  de  peintures  texturées mélangées avec du sable, de parties poncées, découpées et recousues. Lucien Murat donne ainsi une physicalité à des images virtuelles et les confronte aux regardeurs.
L’intelligence artificielle, devient l’oracle consulté pour sonder notre avenir.
À la manière d’un géologue, il extrait de ce paysage panoramique dystopique des fragments,  des zooms texturés s’apparentant à des roches magmatiques. Les fenêtres seront parées de ces élements et l’ensemble des peintures sera exposé au centre d’art.

À PROPOS DE L’ARTISTE
Lucien Murat est né en 1986 à Ploemeur. Il est diplômé de Central Saint Martins à Londres en 2010. À travers son travail protéiforme où la peinture, la couture, le volume et le relief ont une place centrale, il explore et façonne une mythologie contemporaine qui nous aide à appréhender les enjeux du monde post internet.
Son travail a été montré en France comme à l’étranger. Certaines de ses oeuvres sont dans des collections publiques.
Le public a découvert son travail dans plusieurs expositions au Centre d’art et dernièrement dans
une monographie au printemps 2021.
Il est représenté par la galerie Suzanne Tarasiève.
www.lucienmurat.com